Moins d'avions
Noé21 a commencé en 2009 sa campagne dénonçant l’angle mort de la politique climat du canton: l'aviation et l'aéroport de Genève
Le trafic aérien est – avec les serveurs informatiques – le secteur d’activité dont les émissions de CO2 augmentent le plus rapidement: au niveau mondial, elles ont doublé en 15 ans. A l’avenir, l’ONU prévoit que si rien est fait, elles seront multipliées par 7 d’ici 2050.
Les efforts consentis dans d’autres domaines (énergies renouvelables, rénovation des bâtiments, développement des transports publics,…) sont réduits à néant par l’expansion des émissions du trafic aérien. Noé21 a initié le versant climat de la campagne sur l’aéroport mettant le sujet en haut de l’agenda médiatique et politique. Nous avons commencé par nous opposer au projet d’extension de l’aile Est, pour devenir l’interlocuteur des autorités s’agissant de l’avenir de l’aéroport. Jusque là, la campagne concernait les nuisances sonores.
Nous avons eu plusieurs rencontres avec l’administration de l’aéroport, les riverains et des associations et partis environnementaux. Plusieurs discussion publiques (cafés climat), projections, rapports et communiqués plus loin, la campagne collective pour un aéroport respectueux des riverains et de l’environnement est devenue une coordination large et mûre : La Carpe. La prochaine étape de la campagne menée par la Carpe, dont noé21 est un des membres fondateurs, consiste à remporter la votation cantonale sur l’initiative « Pour un pilotage démocratique de l’aéroport de Genève ».
Derniers documents
Aéroport: Radiographie d'un redécollage post-COVID
Rapport Noé21 pour les Verts genevois: Les analyses de la reprise du trafic aérien à Genève en 2022 montrent que nous n’avons pas voulu saisir l’opportunité de la crise pour réorienter l’aviation dans un sens de durabilité. Les travers du trafic pré-pandémie ont refait surface et nous éloignent encore plus des objectifs de l’urgence climatique. Pourtant, les opportunités demeurent, notamment la possibilité de basculer une part très substantielle du trafic sur le train, sans nécessité d’investir significativement dans les infrastructures. La réduction du nombre de vols et de passagers apparaît nécessaire, tant pour préserver le climat que pour réduire les nuisances pour les riverains.
22/03/23
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