Article (experts) Pour changer un peu UNE VOIX FAVORABLE AU FCC !
Les projets d'accélérateurs de particules géants du futur mettent l'accent sur la manière dont les découvertes scientifiques sont réellement faites.

Slides du CERN : Présentation provisoire des implantations des émergences (ENG). Rapport complet voir ici:
https://zenodo.org/records/10369593 (579 pages, mais intéressant, bcp d'images)

(Article, Nature astronomy) Jürgen Knödlseder et. al. : The development and use of research infrastructures accounts for more than 70% of the carbon footprint of the Institute for Research in Astrophysics and Planetology. Our community needs to rethink this crucial facet of astronomical research to engage in effective and perennial reduction strategies. (Ne concerne pas directement le CERN. Lire surtout les conclusions.)

Cet accélérateur devrait voir le jour en 2045 et remplacer le précédent, moins puissant.
Douze associations haut savoyardes et suisses se sont rassemblées sous le noms « Co-CERNés» pour déposer ce recours contre l’arrêté préfectoral du 18 décembre dernier qui autorise les études du CERN. Pour ces associations, l’impact écologique de ce projet est immense.
Ce qui pose le plus de problème selon ces associations, c’est l’énergie requise par ce collisionneur : 1,8 Térawattheure /an, pour la première version du futur FCC, jusqu’à à 4 TWh/an à terme. Cette consommation est supérieure à celle du canton de Genève, de 2,7 TWh par an.
Autre point de friction : la pollution générée par les gravats excavés, de huit à dix millions de tonnes, ce qui représente 100 millions de tonnes d'équivalent de CO2.
Philippe de Rougemont, coordinateur de Noé 21, l’une des associations à l’origine de « Co-CERNés ».

Plus de 200 personnes étaient présentes à Reignier mardi soir lors d’une réunion publique autour des enjeux du FCC. Malgré le silence de la plupart des élu.e.s et la discrétion du CERN, une mobilisation populaire se met progressivement en place et s’amplifie face à ce gigantesque projet objet de toutes les craintes, sur un territoire d’ores et déjà en surchauffe en termes de pression foncière.

On n'est pas habitué à cela de la part de femmes scientifiques : Sabine Hossenfelder fait de la recherche sur la cosmologie et la gravitation quantique, mais elle a aussi des millions de fans sur Youtube. Avec ses vidéos, elle plonge certains spectateurs dans de véritables crises de sens. (traduit de l'allemand par Deepl)
Original en allemand: https://www.nzz.ch/wissenschaft/sabine-hossenfelder-ueber-die-teilchenphysik-als-geldverschwendung-ld.1814811

Jean-Pierre BURNET, membre de l'association l’ACASS au micro de la rédaction.

Pendant la session de printemps, le Parlement va finaliser la loi sur le CO2. À Berne, on continue de miser sur l’achat de certificats d’émission à l’étranger et, ce faisant, sur des projets de compensation, au lieu de s’atteler à la réduction des émissions indigènes. En pratiquant ce qui ressemble fort au commerce des indulgences, la Suisse s’isole du reste de la communauté internationale. Aucun autre pays industrialisé ne suit ce modèle dans une mesure comparable. En effet, cette approche est très controversée. En plus d’être pénible, elle affaiblit la protection du climat à l’échelle mondiale.

Prévu pour 2045, le Futur collisionneur circulaire (FCC) du CERN ne fait pas que des heureux. Interview de Philippe de Rougemont, noé21.

Reportage et vidéo (2min30), en date du 23 avril2023 mais toujours d'actualité. Noé21 est bien présente.

Vidéo (6min50, anglais, réglez la langue des sous-titres dans les paramètres). " Honnêtement, je trouve pénible que les physiciens du CERN tentent encore d'induire le public en erreur." (3min 48). Dans cette vidéo, Mme Hossenfelder explique le pourquoi de cette accusation grave.

Ce film contient des discussions entre spécialistes assez révélateurs que nous avons transcrits pour vous. Vous trouvez également le lien vers le film, valable jusqu'au 9 mars 2024 et seulement en Suisse - hélas.

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Tout augmente! Le maximum de 2019 serait bientôt dépassé !

Rapport du Conseil fédéral en réponse au postulat 21.3973 du 24 août 2021 de la Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie du Conseil national